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Liste des travaux dirigés au choix (sessions du vendredi matin)
Cette liste est susceptible de subir des modifications
sauf mention contraire, chaque TD a une durée d' 1h30
AFM |
Au cours de cette démonstration, nous allons décrire
le fonctionnement d'un microscope AFM et évaluer ses possibilités
ainsi que ses limitations. Nous verrons qu'il permet d'accéder
à des informations physiques de la surface de l'échantillon
telles que l'élasticité ou l'adhésion mais
aussi à des informations électriques ou magnétiques.
En fonction du temps disponible, nous effectuerons une cartographie
de domaine électrique et/ou magnétique. |
Analyse
Chimique du micro au nano du MEB au MET | Les
progrès dans le domaine des matériaux ne sont possibles que grâce au
contrôle des microstructures, parfois à l’échelle nanométrique. Si les
progrès de la microscopie électronique en balayage permettent une
résolution nanométrique, la nature même de l’interaction
électron-matière rend impossible l‘analyse chimique à l’échelle
nanométrique. Il est alors nécessaire de faire appel à d’autres
techniques dont la microscopie électronique en transmission (MET). En
effet, par MET, il est possible de réaliser des analyses chimiques
quantitatives à l’échelle nanométrique mais également des profils
chimiques sur quelques centaines de nanomètres.
La démarche globale du TD sera basée sur la comparaison des résultats
obtenus pour un même échantillon observé au MEB et au MET, nous
mettrons ainsi en évidence la complémentarité de ces deux techniques.
A cet effet, les résultats de l’observation par MEB seront présentés
par PowerPoint, mettant en évidence le besoin de recourir à une
observation par MET. Après une présentation des différentes étapes
nécessaires à la préparation d’un échantillon en vue de l’observation
par MET, nous réaliserons l’étude pratique de ce dernier. Durant cette
observation, une comparaison sera régulièrement faite avec les
résultats MEB. Des analyses quantitatives ponctuelles, des profils, des
cartographies X, et le traitement des données seront réalisés.
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Biologie (cryo)
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Les échantillons biologiques sont
fortement hydratés. Les méthodes conventionnelles de préparation pour
leur observation au MEB conventionnel nécessitent une fixation chimique
suivie d’une déshydratation et d’une métallisation. Toutes ces méthodes
introduisent des artefacts puisqu’elles consistent à éliminer l’eau en
entraînant l’extraction de constituants cellulaires. Les méthodes
cryogéniques ont été largement développées en MET pour remédier à ces
artefacts introduits lors de la préparation des échantillons. Les
nouvelles générations de MEB peuvent être équipées d’une platine
cryogénique refroidie à l’azote liquide permettant l’observation
directe de l’échantillon biologique à l’état congelé. Cette observation
peut se faire par exemple après une cryofracture et une légère
sublimation. Les volumes observés sont plus proches du vivant et les
structures cellulaires internes sont mieux préservées. Un MEB-FEG
permet de travailler à faible tension d’accélération (quelques kV) tout
en gardant une résolution spatiale de l’ordre du nanomètre préservant
ainsi l’échantillon biologique. Le MEB-FEG en mode cryogénique a
l’avantage par rapport au MET de réduire les étapes de préparation
(gain de temps) et d’obtenir des champs d’observation plus larges.
Le TD proposé permettra de voir la mise en œuvre d’un type de
préparation cryogénique de l’échantillon biologique et son introduction
directement dans la chambre d’observation du MEB-FEG équipé d’une
platine refroidie à l’azote liquide où il sera observé et photographié.
Les différents types de cryofixations et de cryopréparations pour les
échantillons biologiques seront abordés (avantages et inconvénients).
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Cartographie
spectrale EDS
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Les
cartographies EDS sont des images en couleur ou éventuellement en
niveaux de gris, permettant de mettre en évidence la répartition des éléments composant un échantillon.
Après un rapide
descriptif des paramètres d'acquisition mis en jeu, des exemples
d'application mettront en évidence les différents types de
cartographies qu'il est possible de réaliser (cartographies en régions
d'intérêt et cartographies semi-quantitatives).
Ce TD mettra un accent
particulier sur l'acquisition des images spectrales ainsi que leur
traitement ultérieur. Quelles sont les données qui peuvent être
extraites d'une cartographie spectrale? Quelles sont les limitations de
cette technique? Des réponses seront apportées au travers d'exemples
pratiques.
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Cathodoluminescence |
Ce
TD se déroulera sur un microscope de type FEG équipé d’un système de
cathodoluminescence (CL) adapté à la détection des photons dans la
gamme spectrale 250-1000 nm. Nous observerons deux échantillons
semi-conducteurs assez différents l’un de l’autre: le premier contient
des boîtes quantiques de GaN et des couches épitaxiées d’AlGaN, tandis
que le second est simplement constitué de nanobaguettes (nanorods) de
ZnO.
Après avoir décrit le système de collecte/détection et la formation de
l’image CL, nous montrerons que l’influence de la tension
d’accélération du faisceau sur les spectres CL ainsi que sur les images
polychromatiques et monochromatiques dépend de l’échantillon étudié.
Ceci illustrera le fait que la structure électronique de l’échantillon
intervient de façon primordiale dans le signal CL collecté.
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Diffraction
des RX |
La
diffraction des rayons X s’avère être un outil complémentaire de la
microscopie électronique qu’elle soit à balayage ou à transmission. La
diffraction sur poudre permet l’identification de phase cristalline et
leur quantification, cette technique est maintenant couramment utilisée dans
l’industrie. Plus spécifique, l‘analyse sur monocristal permet
d’élucider la structure cristalline de composés, complétant ainsi les
observations faites au MET. Lors de ce TD, qui reposera sur la
plateforme de diffraction X de l’Université de Lille 1, des exemples
d’application seront décrits. |
EBSD
(réservé niveau 1)
(identique au TD dispensé en niveau 2)
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L'EBSD, technique en constante
expansion depuis plus de 15 ans a atteint une certaine maturité depuis
quelques temps tout en continuant à évoluer (logiciel, équipement et
développements associés : intégration multi-analyses, haute résolution).
Au cours du TD nous présenterons l'ensemble d'un système tant à
l'extérieur qu'à l'intérieur de la chambre ainsi que les différents
détecteurs associés possibles.
Puis nous définirons les éléments nécessaires minimaux à l'indexation
d'une ou plusieurs phases et à l'acquisition des données. Ensuite nous
réaliserons une ou des acquisitions caractéristiques de courtes durées.
Enfin, nous réaliserons avec ces données quelques analyses à l'aide de
différentes représentations possibles (cartes, graphes, figures de
pôles, joints de grains, etc.) et exploiterons ces données
succinctement.
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Echantillons
fragiles et isolants |
L’observation
et la microanalyse de ces matériaux dans un MEB présentent des
caractéristiques liées à leurs propriétés : effet de charge,
détérioration sous le faisceau, manque de contraste, etc.
Quelques échantillons représentatifs (polymères, matériaux composites,
papier, etc.) seront observés lors de cette séance, afin d’attirer
l’attention des stagiaires sur leurs particularités, et les limitations
résultantes. L’incidence de paramètres tels que la pression dans la
chambre du microscope, le type de détecteur et la tension
d'accélération sera commentée.
On montrera aussi les avantages apportés par les microscopes à pression variable ou à chambre environnementale.
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Echantillons stratifiés |
Ce TD a pour but de montrer les possibilités et les
limites de cet outil d’analyse dédié à la détermination de la composition et de
l’épaisseur massique des échantillons hétérogènes en profondeur. Développée au
début des années 1990, cette méthode d’analyse des échantillons stratifiés a
été adaptée des modèles F(r.z) définis initialement pour les échantillons
homogènes en composition.
Le principe consiste à mesurer, à différentes tensions
d'accélération des électrons, l'intensité du signal caractéristique des
éléments présents dans les différentes couches et le substrat. Les Kratio
(Ix/Istd) ainsi obtenus sont ensuite introduits dans le logiciel spécifique
StratagemTM afin de calculer la composition et l'épaisseur de(s) la
couche(s).
Seront présentées les spécificités de l’analyse X
des échantillons stratifiés (sensibilité à la surface, analyse de couches
enterrées, analyse d’un même élément avec plusieurs raies caractéristiques.) |
EDS
sur MEB à Pression Contrôlée |
L’introduction
du gaz affecte la résolution en microanalyse X par l’apparition de
signaux parasites issus de la contribution de zones autres que celle
qu'on souhaite analyser. Cette interaction électrons-gaz va se traduire
principalement par trois effets qui sont :
- un élargissement du faisceau appelé " beam skirt " qui va induire une perte de résolution spatiale.
- une excitation du gaz qui va générer une émission d'électrons et de photons X
- un effet d’absorption des photons émis lors de l’interaction électron-gaz due à la présence du gaz.
L’objectif de ce TD est
de mettre en évidence les différents effets induits par l’introduction
du gaz dans la chambre du microscope en particulier :
- Etude de la perte de résolution spatiale.
- Etude de la contribution atmosphérique.
- Discussion des effets
- Proposition de solutions
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Essais
Mécaniques in situ | La science des matériaux, qui s·attache en particulier
à l·étude des relations entre propriétés,
(micro)structure et élaboration-transformation des matériaux,
est au c·ur des évolutions technologiques actuelles
; elle a pour principal objectif de répondre aux questions
soulevées par la demande d·une fonctionnalisation
de plus en plus poussée, ce qui se traduit par la recherche
de matériaux plus performants, plus durables, parfois multifonctionnels,
et devant avoir de bonnes aptitudes à la transformation et
à la recyclabilité.
La caractérisation des propriétés chimiques,
physiques et mécaniques des matériaux aux échelles
nano, micro et mésoscopiques s·inscrit dans ce contexte
; le MEB et ses principales techniques associées en est un
des outils les plus importants, grâce notamment aux évolutions
technologiques majeures de ces dernières années portant
entre autre sur les microscopies à émission de champ,
à double colonne, ionique et électronique, ou encore
à pression variable, ainsi que sur la technique EBSD et le
développement de nombreuses techniques in situ permettant
la caractérisation microstructurale des matériaux
dans un environnement d·usage ou de transformation (voir
sur le site du GN-MEBA les résumés des exposés
sur le thème " Microscopie Electronique à Balayage
et essais in situ " lors des journées thématiques
des 3 et 4 juin 2010 à Nancy).
Le TD " Essais in situ " portera sur la caractérisation
microstructurale d·un matériau métallique lors
de sa sollicitation mécanique en traction ; l·objectif
est de montrer comment de tels essais peuvent contribuer à
une meilleure compréhension des propriétés
mécaniques des matériaux grâce à l·étude
de leur comportement à l·échelle locale. Deux
techniques associées pourront être utilisées,
la microextensométrie (microgrilles) et la diffraction des
électrons rétrodiffusés (EBSD) qui permettent
respectivement de mesurer localement les champs de déformation
et les orientations cristallographiques ; ces techniques permettent
notamment utilisées d·analyser les mécanismes
physiques de déformation et d·endommagement à
l·échelle fine des matériaux, de caractériser
les conditions mécaniques locales de leur activation ou encore
de déterminer les lois de comportement locales.
Ce TD s·attachera plus particulièrement à décrire
les caractéristiques spécifiques d·un dispositif
d·essai mécanique in situ et son implantation dans
le MEB, à réaliser un essai de traction in situ (éventuellement
de compression ou de flexion selon les centres d·intérêt
déclarés des stagiaires) afin d·observer l·apparition
puis l·évolution des mécanismes de déformation
à l·échelle locale et à acquérir
les images MEB représentatives (SE ou BSE) à différents
stades de la déformation plastique, notamment au travers
du suivi de l·évolution du marqueur local de la déformation
(microgrille) ou de la microstructure cristallographique (EBSD). |
MEB-FIB
(réservé niveau 1)
(identique au TD dispensé en niveau 2)
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Commercialisés
dans les années 1980 pour répondre aux besoins de l’industrie des
semi-conducteurs (analyse de défauts et modification des circuits
intégrés), les MEB-FIB sont actuellement utilisés dans différents
domaines des matériaux, en recherche et développement.
Cet équipement combine un faisceau d’électrons hautement résolu et un
faisceau d'ions focalisé (FIB) à haute brillance qui utilise une source
d’ions à métal liquide de gallium. L’usinage par faisceau d’ions est
donc contrôlé en temps réel grâce à l’imagerie électronique, et la zone
usinée est localisée avec précision. Le MEB-FIB est souvent équipé de
micromanipulateurs, permettant la manipulation d’objets, et d’un
système d’injection de gaz de natures différentes.
Le MEB-FIB est une véritable plate-forme expérimentale permettant, à
une échelle nanométrique, des dépôt localisés sous faisceau d’ions et
d’électrons (dépôt CVD), des usinages et gravures ioniques, la
succession d’abrasions ioniques et d’acquisitions d’image ou
cartographie X ou EBSD permettant la reconstruction 3D du volume de
matière abrasé.
Ce TD permettra aux stagiaires de découvrir les différentes potentialités de cet équipement.
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MEB à Pression Contrôlée (priorité niveau 1)
| Dans un microscope à pression contrôlée, il existe différents types de détecteurs :
- Le détecteur d’électrons rétrodiffusés dont le fonctionnement ne tient pas compte des interactions électrons-gaz
- Les détecteurs que l’on peut qualifier de type pseudo-secondaire
comme le détecteur à amplification gazeuse, développé et employé dans
le microscope environnemental (ESEM), le détecteur à courant
échantillon et le détecteur VPSE qui sont principalement utilisés dans
les microscopes électroniques à balayage du type VPSEM, CPSEM et Low
Vacuum SEM). Ces détecteurs, dans leur principe de fonctionnement, vont
dépendre de l’interaction gaz-électrons. L’opérateur dispose donc en
plus des paramètres classiques (choix de la tension d•accélération, de
la distance de travail, taille de sonde) d’un paramètre supplémentaire
qui est la pression.
L’objectif de TD est l’étude de l’influence de l’interaction
électrons-gaz sur le fonctionnement des différents détecteurs en
présence de gaz dans la chambre d’analyse. Ainsi, seront traités
l’ajustement de la pression de consigne pour l’élimination des
phénomènes de charges, les différences entre l’imagerie avec le
détecteur d’électrons rétrodiffusés et l’imagerie avec le détecteur de
pseudo-secondaires pour l’observation d’échantillons isolants et
faiblement hydratés, l’influence de la nature du gaz.
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MEB-STEM |
Ce
TD a pour but de présenter les potentialités d'avoir un détecteur STEM
(Scanning Transmission Electron Microscope) dans un MEB. Ce détecteur
dédié permet de réaliser des images en transmission. Suivant les
modèles existant, nous pourrons montrer l'obtention d'une image en
champ clair correspondant à une image en électrons transmis direct et
en champ sombre correspondant cette fois-ci aux électrons transmis mais
diffusés. Cette imagerie en transmission, réalisée dans un MEB, est une
image à « basse tension » (de quelques kV à 30kV) par rapport à une
image en transmission dans un MET (>100kV). Une discussion sur les
contrastes sera abordée. Observer un échantillon mince par STEM-MEB
peut aussi conduire à mener des analyses chimiques avec une résolution
spatiale améliorée. Ce TD sera construit autour de l'observation de
quelques échantillons permettant d'aborder ces différents points.
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MEB de table
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Quelques potentialités concernant ces microscopes seront présentés sur différents équipements disponibles.
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MET
- Tomographie | La
tomographie permet de reconstruire le volume d’un objet ainsi que sa
structure interne à partir d’une série d’images inclinées
acquises en MET. Lors de ce TD, nous aborderons les trois aspects
fondamentaux de la tomographie : l’acquisition des images, la
reconstruction du volume de l’objet à partir des images acquises
(alignement des images, algorithme) ainsi que la visualisation et
manipulation des volumes reconstruits. |
Métallisation
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Dans ce TD seront tout d'abord
rappelés les artéfacts d'imagerie et d'analyse liés à l'observation
d'échantillons non conducteurs dans un MEB. Il sera ensuite discuté de
l'utilité de la métallisation. Les différentes techniques de
métallisation d'échantillons seront présentées : dépôts de carbone par
tresses ou crayons, évaporation sous vide par effet Joule ou par canon
à électrons, pulvérisation cathodique (sputtering), pulvérisation
magnétron, pulvérisation par canons à ions. Il sera aussi discuté du
choix des matériaux déposables, de l'épaisseur à déposer et de la
mesure de cette épaisseur de dépôt... Le TD se terminera par la
réalisation de dépôts par différentes techniques.
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Microfluorescence
X pour MEB |
Lors
de ce TD au choix, une description physique d’un système de
microfluorescence X installé dans un MEB sera faite, en particulier son
optique : tube à rayons X, polycapillaire et alignement. Puis nous
comparerons la microfluoX à l’analyse EDS : sur un ou deux
échantillons, la même zone sera analysée avec les deux techniques et le
traitement quantitatif des spectres sera effectué. Nous illustrerons
ainsi les possibilités spécifiques du système, notamment en ce qui
concerne la détection et l’analyse de traces.
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Simulation de Monte-Carlo
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On
utilisera deux approches différentes pour simuler les trajectoires
électroniques dans la matière et les émissions résultant des
interactions entre les électrons incidents et les atomes de la cible.
Une approche simplifiée appliquée à des cibles massives homogènes
permettra d'appréhender très rapidement un certain nombre de grandeurs
régissant la microscopie à balayage analytique: parcours et pénétration
des électrons, volume d'interaction, propriétés angulaires et
énergétiques des électrons rétrodiffusés, distribution en profondeur du
rayonnement X engendré, absorption de ce rayonnement, influence des
paramètres opératoires sur ces grandeurs. Une approche plus évoluée,
basée sur un traitement statistique des interactions individuelles,
sera mise en œuvre pour simuler les émissions provenant d'échantillons
massifs hétérogènes (stratifiés, multiphasés,…), ainsi que
d'échantillons minces. |
Stéréo
3D - reconstruction de surface |
Après
un rappel du principe général de la reconstruction 3D de surface à
partir d'images stéréoscopiques acquises au MEB, les divers aspects
pratiques de la mise en œuvre de cette méthode seront abordés. En
particulier, les considérations relatives au choix des paramètres
et réglages expérimentaux du MEB seront exposées.
Divers exemples de reconstruction 3D illustreront l'influence de ces
réglages et permettront par ailleurs d'appréhender les paramètres de
traitement de l'algorithme de reconstruction.
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STM 4 pointes sous MEB (3h)
| Le microscope Nanoprobe
réunit dans un même environnement ultra-vide, deux techniques d'analyse
complémentaires pour les nanotechnologies :
- un microscope électronique à balayage (MEB) qui permet de localiser
un objet de taille nanométrique sur un échantillon macroscopique;
- quatre électrodes en forme de pointes que l'on peut approcher avec
une précision de l'ordre du nanomètre près de cet objet. Les pointes
sont conçues pour caractériser la structure de ce nano-objet à
l'échelle atomique, par microscopie à effet tunnel (STM), ainsi que
pour le caractériser électriquement, par contact.
Nous proposons, dans ce TD de 3h, de montrer les capacités du Nanoprobe
pour localiser, imager, connecter et caractériser un échantillon à
l'échelle du nanomètre.
Les avantages, mais aussi les contraintes d'une telle technique seront soulevés à travers des exemples choisis.
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Tof-SIMS |
Le
ToF-SIMS peut être utilisé comme une technique complémentaire de la
mircroanalyse EDS, dans la mesure où l’on détecte ici, avec une grande
sensibilité, l’ensemble des éléments du tableau périodique (hydrogène
et isotopes inclus). En mode imagerie, on peut obtenir une cartographie
chimique des premières couches atomiques des matériaux, avec une
résolution latérale de 100 nm. Par ailleurs, en combinant deux
faisceaux ioniques pulsés, on réalise alors des profils de composition
en profondeur. La résolution en z pouvant atteindre une dizaine
d'angström, on accède alors à des informations parfois inaccessibles en
microscopie électronique à balayage limitée par sa poire de diffusion.
Lors de ce TD, les 3 modes d’analyses utilisés en ToF-SIMS seront
abordés, à savoir : spectroscopie, imagerie, et profil de composition
en profondeur. Des applications sur des matériaux organiques et
inorganiques seront proposées. |
WDS
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Les
interactions électrons-matière intervenant dans un microscope
électronique génèrent l’émission de rayons X caractéristiques des
transitions électroniques de l’atome émetteur. Sur la plupart des MEB
et des MET, la détection de ces rayonnements est effectuée par
spectroscopie de rayons X par dispersion d’énergie (détecteur EDS :
Energy Dispersive X-ray Spectroscopy). Cependant, les microsondes
électroniques, ainsi que certains MEB, utilisent la spectroscopie par
dispersion de longueur d’onde (Wavelength Dispersive X-ray
Spectroscopy) pour les différents avantages qu'elle présente, en termes
de résolution spectrale notamment.
Au cours de ce TD, nous aborderons les différents aspects de l’analyse
WDS, que nous illustrerons par des applications pratiques.
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