1° L'effet miroir résulte de la formation d'équipotentielles consécutives à l'implantation d'une charge Q dans un isolant. Si l'épaisseur, e, de l'isolant est assez grande pour que le courant de conduction de l'isolant soit négligeable et donc que Q soit stable (il faut en particulier que le range R soit <<e), l'épaisseur e ne peut modifier les équipotentielles que par les images électriques multiples symétriques de la charge Q par rapport au plan du porte échantillon. En effet miroir quantitatif, cet effet a été calculé par Coelho. A mon avis il est du second ordre par rapport aux différences entre Q (injecté) et Q(implanté) Voir plus bas la réponse à Guezenoc.
2° On oublie trop souvent que le courant de masse est la somme algébrique de deux courants: courant de fuite (ou d'évacuation) + courant d'influence. L'évolution au cours du temps de ces 2 composantes est differente mais l'humidité peut induire une conductivité superficielle accroissant le courant de fuite.
Voir : O. Jbara et al. NIM B 197(2002)114
J.Cazaux Ecole d'été GN MEBA Grenoble 2006
Réponse de Jacques Cazaux (jacques.cazaux@univ-reims.fr)