Imagerie de matrices d'alumine nanoporeuse
supportées,
Gwenaelle Jullié, IEF, Univ. Paris XI
Initialement dédiée à la protection contre
la corrosion, l'anodisation de l'aluminium est maintenant considérée
comme une technique bottom up de nanostructuration. Ce procédé
électrochimique permet l'obtention d'un réseau de pores
d'alumine présentant une organisation alvéolaire (figure
1) et un très grand facteur d'aspect ( > 1000). Par rapport
aux techniques de
nanostructuration comme la lithographie électronique, une fois
optimisée, cette méthode est plus simple à mettre
en œuvre et moins onéreuse. En revanche, elle ne permet
la réalisation que d'un seul type de motifs. Ces avantages ont
amené différents laboratoires de micro-nanotechnologies
à adapter ce procédé, initialement développé
à partir de monocristaux d'aluminium, aux couches minces d'aluminium.
Ces dernières, élaborées sur substrat, permettent
l'intégration de l'anodisation dans un procédé
complet de microfabrication, comme dans la réalisation de nanofils.
C'est dans cette optique que nous développons ce procédé
sur des substrats de silicium oxydé (intégration) et sur
des substrats de silice (mesures optiques en transmission). La caractérisation
par microscopie électronique à balayage des matrices poreuses
sur silice est rendue difficile par l'aspect isolant des matériaux
(alumine, silice) associé aux dimensions nanométriques
des motifs.
Nous présenterons les résultats obtenus lors de l'observation
de ce type d'échantillon sur l'équipement FEI XL30S (microscope
électronique à effet de champ) dont dispose la Centrale
de Technologie Universitaire MINERVE de l'Institut d'Electronique Fondamentale
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Organisation alvéolaire de nanopores dans
une couche d'alumine obtenue par anodisation d'aluminium
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