Le temps d'acquisition en MEB-EDS peut être limité pour plusieurs raisons :
- principalement (et sur tout échantillon) par la stabilité de l'instrument et en particulier par les variations de l'intensité électronique
- on risque aussi une dérive de la sonde qui peut être catastrophique pour l'analyse de phases de petites dimensions... en général il ne faut pas exagérer ce phénomène et des comptages de quelques centaines de sec sont tout à fait possibles (
- l'échantillon s'il est isolant ou peu conducteur peut effectivement se charger progressivement et modifier le spectre (voir présentation de F. Brisset) dans le cas des verres il y a en plus la migration des ions alcalins... sur un ech conducteur compter une heure, pourquoi pas si la phase est suffisamment grande pour limiter les effets de dérive... mais attention aux dérives de courant rendant difficile la comparaison avec un spectre étalon...
Là, je ne sais pas... à une époque j'ai tenté de chauffer l'échantillon mais c'était pour limiter la contamination en carbone...
il est prouvé que le polissage et le nettoyage peuvent modifier la composition de surface par pollution... il faut être prudent mais en général le risque est faible (en cas d'analyse de l'Al ne pas polir à l'alumine, idem pour le C et le diamant...) tout dépendra aussi de la dureté des matériaux constituants l'échantillon, un métal mou peut effectivement "baver" et ça sera d'autant plus problématique que la tension sera faible (ou que l'absorption élevée...)
(Réponses de J.Ruste)